Le secteur cosmétique s'engage dans une démarche inédite pour rapatrier certains achats stratégiques en France
Après la crise covid-19, le conflit russo-ukrainien met à nouveau en lumière la forte dépendance des chaînes de valeurs françaises et européennes au reste du monde et pousse chaque secteur à s’interroger notamment sur son niveau d’autonomie ou de dépendance pour ses approvisionnements. A l’heure où les questions de souveraineté économique, industrielle et d’indépendance stratégique s’imposent comme des impératifs unanimement partagés, les entreprises cosmétiques peuvent être un atout majeur pour la France.
Symboles de l’excellence française et fabriquant l’essentiel de leurs produits en France, les entreprises cosmétiques qui contribuent au dynamisme industriel du pays et à son rayonnement, avec 16,2 milliards € d’exportations en 2021, sont conscientes des efforts collectifs à mobiliser et sont prêtes à s’engager, pour contribuer à la reconquête industrielle et la souveraineté économique de la France. C’est pourquoi, les cinq prochaines années seront décisives pour ancrer encore davantage la dimension stratégique du secteur cosmétique.
Si l’industrie cosmétique avance et réussit, elle a aussi besoin d’être soutenue pour prendre de nouveaux engagements et se positionner comme leader mondial symbole du «Fabriqué en France ». C’est pourquoi, la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) a travaillé pendant plusieurs mois sur un socle de 22 propositions structurées autour de 4 axes thématiques et qui sont essentielles pour faire du secteur cosmétique le fer de lance d’un « Fabriqué en France » encore plus performant et plus durable.