COVID
La FFPS, la CNEP/UPB et la FEBEA s’engagent sur des protocoles sanitaires exemplaires pour obtenir la réouverture de leurs points de vente et d’accueil dès jeudi 12 novembre
LA FÉDÉRATION DE LA PARFUMERIE SÉLECTIVE (FFPS), LA CONFÉDÉRATION NATIONALE DE L’ESTHÉTIQUE ET PARFUMERIE (CNEP/UPB) ET LA FÉDÉRATION DES ENTREPRISES DE LA BEAUTÉ (FEBEA) S’ENGAGENT SUR DES PROTOCOLES SANITAIRES EXEMPLAIRES POUR OBTENIR LA RÉOUVERTURE DE LEURS POINTS DE VENTE ET D’ACCUEIL DÈS JEUDI 12 NOVEMBRE
Suite aux déclarations du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, souhaitant une réouverture prochaine des commerces réalisant une part importante de leur chiffre d’affaires au moment de Noël et en vue du prochain Conseil de défense, le secteur cosmétique est prêt à prendre des mesures d’envergure inédite pour permettre d’accueillir les clients en toute sécurité. Il propose notamment de réduire encore la jauge d’accueil et de renforcer les protocoles sanitaires en place, pour assurer la protection des clients qui souhaiteraient venir faire leurs achats en boutique ou pouvoir bénéficier d’un soin.
La réouverture des points de vente et d’accueil dès jeudi 12 novembre est la seule chance de sauver les ventes de Noël du secteur, cruciales pour les entreprises et les commerces concernés.
Des mesures d’envergure inédite pour permettre une réouverture en toute sécurité
Pleinement conscient de la situation sanitaire actuelle, le secteur avait été partculièrement proactif dans l’élaboration et la mise en oeuvre de protocoles sanitaires répondant strictement aux exigences gouvernementales dès le mois de mai. Des mesures efficaces puisqu’aucun cluster n’a jamais été attribué à l’un de ces commerces.
Les professionnels du secteur proposent à présent en conséquence de renforcer encore les mesures sanitaires en vigueur dans les établissements concernés pour permettre une réouverture dans des conditions sanitaires optimales :
- révision de la jauge en parfumerie portée à 10m² disponibles par consommateur, et à 9m2 pour les instituts et les SPA ,au lieu des 4m² recommandés par les protocoles sanitaires
- autorisation exceptionnelle d’élargissement des plages horaires d’ouverture (notamment le dimanche jusqu’à la fin de l’année)
- mise en oeuvre exemplaire de la norme AFNOR SPEC élaborée à l’occasion du déconfinement pour les parfumeries sélectives et les instituts, spas et autres soins de beauté
- multiplication des actions de formation et d’information sur les protocoles à mettre en place par les établissements pour que le plus grand nombre de professionnels puissent en bénéficier.
Un secteur particulièrement impacté par le confinement
Le secteur cosmétique est tout particulièrement impacté par le confinement actuel s’ajoutant à celui du printemps dernier qui avait largement touché les parfumeries, instituts de soin et de beauté. Comme l’a souligné une étude réalisée par le cabinet Asteres pour la FEBEA, ce sont avant tout les petites entreprises du secteur, TPE et PME, qui avaient subi les pertes les plus importantes, rendant la survie de certaines d’entre elles pour le moins hypothétique.
Réalisant une part considérable de son chiffre d’affaires annuel pendant les semaines précédant les fêtes de Noël – de 26% à plus de 75% selon les cas – le secteur risque de ne pas se relever d’une fermeture prolongée de ses points de vente et de ses centres de soins en cabine pendant les mois de novembre et décembre. Il ne pourra pas compenser les pertes engendrées uniquement grâce aux dispositifs de « click & collect » et de vente à distance. En effet, le secteur a ceci de particulier que pour réaliser leurs achats, les consommateurs ont besoin d’une « expérience client ». Et pour les soins d’esthétique et de bien-être, bien évidemment, la digitalisation ne saurait représenter une alternative.
La réouverture est cruciale à la fois pour la survie des points de vente et des centres de soins en cabine concernés, mais aussi pour leurs clients. 68% d’entre eux considèrent que les produits cosmétiques ont un impact positif sur leur bien-être et 61% sur la confiance en soi.
A l’approche des fêtes de Noël et dans un contexte particulièrement difficile pour les Français, ne confinons pas leur bien-être !