COVID
Le secteur cosmétique se mobilise pour garantir la disponibilité et l’approvisionnement des produits d’hygiène et se joint a l’effort de production de gels hydro-alcooliques
La FEBEA annonce une mobilisation intense des entreprises du secteur cosmétique (parfumerie, produits de soin et de beauté, d'hygiène, et capillaires) pour garantir l’approvisionnement des produits d’hygiène, fondamentaux pour la mise en oeuvre des gestes barrières, comme le lavage des mains.
Par ailleurs, les entreprises du secteur mobilisent depuis la semaine dernière une partie de leurs capacités de production (qu’elles ont dû pour certaines reconvertir à cet effet) pour faire face à la pénurie de solutions hydro-alcooliques.
Ces capacités seront destinées en priorité aux établissements hospitaliers, cliniques, EHPAD, grande distribution et aux pharmacies, conformément à la demande du Ministère de la Santé. Plusieurs millions d’unités supplémentaires sont en cours de production et seront mises sur le marché dans les prochains jours.
Garantir l’approvisionnement en produits d’hygiène
Dans le cadre des mesures mises en place par le gouvernement, les produits d’hygiène (en particulier) comme les savons, les gels douche, les crèmes lavantes... sont aujourd’hui essentiels à la non-diffusion du virus, notamment pour assurer certains gestes-barrières, comme le lavage des mains. Pour garantir qu’aucune pénurie ne sera à déplorer, les entreprises du secteur cosmétique se mobilisent pour continuer à produire et vendre partout en France. La FEBEA tient à exprimer toute sa reconnaissance à l’ensemble des collaborateurs du secteur et à ses partenaires pour leur engagement et leur dévouement. Les entreprises cosmétiques mettent tout en oeuvre pour assurer leur protection et leur sécurité sanitaire dans leurs déplacements et sur leur lieu de travail.
Plusieurs millions d’unités de gels hydro-alcooliques exceptionnellement produites par les entreprises du secteur cosmétique
Autre produit de première nécessité, notamment pour les établissements de santé et pour la poursuite de l’activité de nombreux secteurs prioritaires, le gel hydro-alcoolique. Réservée jusqu’ici aux entreprises de la détergence et aux pharmaciens, la production de gels hydro-alcooliques est autorisée depuis le vendredi 13 mars, sur arrêté ministériel, aux entreprises du secteur cosmétique qui ont répondu présentes à l’appel du gouvernement par le biais d’au moins une trentaine d’entreprises volontaires, parmi lesquelles des grands groupes comme des PME.
Certaines entreprises ont dû à cet effet convertir une partie de leur ligne de production. Ce sont ainsi plusieurs millions d’unités supplémentaires qui vont pouvoir être mises sur le marché partout en France, dont une partie a déjà commencé à être livrée aux établissements hospitaliers, dont les demandes affluent chaque jour.
Comme l’explique le président de la FEBEA, Patrick O’Quin : « Concrètement, cela signifie que de très nombreuses entreprises qui fabriquent habituellement du parfum ou du savon ont déjà lancé ou vont lancer dans les tout prochains jours une nouvelle ligne de production et fabriquer des gels hydro-alcooliques, selon l’une des formules agréées par le gouvernement. » C’est donc bien une production supplémentaire, avec des acteurs volontaires, qui est désormais possible.
La nécessité du soutien des pouvoirs publics et d’une position très claire pour garantir les capacités de production de produits d’hygiène et de gels hydro-alcooliques sur le long terme
Les capacités de production de gel hydro-alcoolique évoluent tous les jours car, dans le même temps, de nouvelles entreprises se déclarent volontaires, pendant que d’autres se voient contraintes de fermer certains sites de fabrication.
La FEBEA est en train d’évaluer plus précisément les productions en cours et à venir mais il est certain que les entreprises cosmétiques seront en capacité de produire plusieurs dizaines de milliers de litres par semaine. Pour tenir cet engagement et maintenir leurs capacités de production en matière d’hygiène, elles doivent pouvoir compter sur le soutien de toutes leurs parties prenantes, dont les pouvoirs publics. A la fois pour garantir l’approvisionnement en matières premières, la mise en rayons des produits mais aussi pour permettre aux salariés des entreprises concernées de pouvoir se rendre sur leur lieu de travail (par exemple, en favorisant les solutions pour la garde de leurs enfants, ou en réaffirmant clairement que le seuil de 100 personnes réunies en un même lieu ne s’applique pas aux locaux industriels et d’entreposage qui s’organisent pour bien respecter les gestes barrière) et d’y exercer dans des conditions strictes de sécurité sanitaire. Ce sont ces salariés qui rendent cet effort de solidarité envisageable et réalisable.
Selon le Président de la FEBEA, « le secteur cosmétique met tout en oeuvre pour contribuer à la lutte contre l’épidémie de Covid-19 via son effort de production. Notre priorité est aujourd’hui de protéger nos salariés tout en continuant à fabriquer des produits essentiels. Nous remercions par avance les pouvoirs publics de prendre toutes les mesures nécessaires à la poursuite de cette production. »