Elles ont conclu à de nombreuses reprises, et encore une fois dans leur dernier rapport de 2020, à la totale sécurité de ces ingrédients pour les consommateurs aux doses autorisées. Elles confirment également l’absence quasi-totale de pénétration des sels d’aluminium dans la peau, y compris la peu rasée, et qu’il n’existe pas de causalité avec les cancers du sein.
L’étude suisse publiée il y a quelques jours n’apporte pas d’élément nouveau par rapport cette évaluation européenne de 2020, qui prenait déjà en compte des publications similaires des mêmes auteurs.
En effet elle ne démontre toujours aucun lien direct entre la présence d'aluminium dans les cosmétiques et le cancer du sein. De plus, la méthodologie utilisée n’est pas pertinente : elle retient une exposition comparable à une injection d’aluminium directement dans le tissu mammaire, à l’évidence très éloignée des conditions d’usage des antitranspirants dans la vie réelle.
*Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs – comité d’experts indépendants rattaché à la Commission européenne et chargé d’évaluer la sécurité des ingrédients cosmétiques