La FEBEA et le Gouvernement s’associent pour sensibiliser aux écogestes et rappeler leurs bénéfices pour l’environnement

Les économies d’énergie et les enjeux de la sobriété sont au coeur des actions du Gouvernement.

Alors que le Gouvernement a lancé le 6 octobre dernier un plan de sobriété énergétique, la FEBEA et le Service d’information du Gouvernement s’associent pour porter les messages au plus près des citoyens, afin d’apporter les bons gestes, jusque dans les salles de bain et grâce à la mobilisation du secteur de la cosmétique en France.
Un sondage inédit mené par la FEBEA, en partenariat avec OpinionWay¹, confirme l’importance de cette campagne de sensibilisation pour arriver à faire rentrer ces gestes dans les habitudes
de tous les Français.

« #2BONNESRAISONS », UNE CAMPAGNE POUR SENSIBILISER LE GRAND PUBLIC AUX GESTES ÉCO- RESPONSABLES DANS LA SALLE DE BAIN

Dans la continuité de son engagement en faveur de la sobriété énergétique, la FEBEA souhaite accompagner les changements de comportement des Français dans leur salle de bain grâce à des écogestes simples, faciles et efficaces en lançant aujourd’hui une campagne digitale de sensibilisation «#2BonnesRaisons» en partenariat avec le Gouvernement. Ces écogestes sont labellisés par le Gouvernement dans le cadre de sa campagne « Chaque geste compte ».

« Le secteur cosmétique est engagé depuis longtemps en faveur de l’environnement et de la sobriété énergétique. Nous avons déjà mené plusieurs actions visant à faire la pédagogie et à faire évoluer les habitudes des consommateurs, comme dernièrement sur l’importance du tri avec Citeo. Cette nouvelle campagne propose un double regard basé sur les bénéfices à agir sur le plan individuel et collectif. C’est une approche positive basée sur les bénéfices, plutôt que sur l’injonction ou la dramatisation. Prendre soin de soi grâce des écogestes simples et efficaces dans sa salle de bain, c’est aussi contribuer à prendre soin de la planète » explique Emmanuel Guichard, Directeur délégué de la FEBEA.

Cette campagne, composée de 9 gestes (5 pour protéger les ressources : eau, energie, 2 pour réduire les emballages et utiliser des emballages éco-rechargeables, 2 pour réduire le gaspillage de produits), s’inscrit dans le prolongement des engagements annoncés récemment par la FEBEA (signature de la charte Ecowatt, campagne pour le tri sélectif dans la salle de bain avec Citeo).

¹ Enquête réalisée du 19 au 20 octobre auprès d’un échantillon de 1013 personnes représentatif de la population française âgée de 18ans et plus.

PLUS D’1/3 DES FRANÇAIS ONT DU MAL À ANCRER LES BONS GESTES DANS LEURS HABITUDES

À l’heure où la sobriété énergétique s’impose comme une priorité à tous les Français, la FEBEA s’est penchée en partenariat avec OpinionWay, sur les habitudes des Français dans leur salle de bain. Si une large majorité de Français affirme avoir adopté des écogestes dans leur salle de bain, une partie non négligeable avoue cependant qu’il s’agit de nouvelles habitudes pas toujours faciles à prendre et plutôt secondaires par rapport à d’autres pièces de la maison. Au moins 8 Français sur 10 se déclarent concernés par le sujet, et perçoivent les écogestes dans la salle de bain
comme ayant un impact positif réel sur l’environnement (84%). Le top 4 des actions les plus courantes ? La lutte contre le gaspillage de l’eau (74% disent y être systématiquement attentifs), le tri des déchets dans la salle de bain (69%), le dosage plus raisonné des produits utilisés (61%) et le fait de couper les tubes pour gâcher le moins possible (50%).
En matière de consommation d’eau, 81% des Français ont l’habitude de réduire la durée de leurs douches, et 86% de couper l’eau lorsqu’ils se savonnent ou se shampouinent. 60% déclarent utiliser un économiseur d’eau installé sur leur robinetterie.

Malgré un contexte inflationniste pouvant inciter à rechercher des économies d’énergie pour des raisons financières, les motivations environnementales priment : 62% des interviewés coupent l’eau pendant qu’ils se lavent les dents pour être respectueux de l’environnement, tandis que 48% le font pour réduire leur facture d’énergie ; concernant le savonnage lors de la douche, la conscience écologique motive 57% des Français, tandis que 48% sont mus par des raisons financières. 

S’ils sont jugés importants, ces gestes font néanmoins l’objet de quelques résistances : 4 Français sur 10 jugent ainsi que ces gestes sont secondaires par rapport aux pratiques à adopter dans le reste de la maison, telles que la gestion du chauffage ou le fait d’éteindre les box internet, les télévisions ou les ordinateurs (40%). Un tiers des Français exprime par ailleurs des difficultés à adopter ces habitudes (33%) et les perçoit comme étant davantage synonymes de contraintes que de convictions (31%).

DES DIFFÉRENCES GÉNÉRATIONNELLES DANS LES GESTES VERTUEUX
Le sondage laisse apparaître un décalage étonnant entre les générations. Certaines actions sont réalisées par les Français âgés de 50 ans et plus avec plus d’assiduité que ceux âgés de moins de 35 ans : ils sont par exemple 83% contre 62% à lutter systématiquement contre le gaspillage de l’eau, 78% contre 55% à déclarer trier leurs déchets dans la salle de bain, 71% contre 46% à limiter les doses de produits et 56% contre 42% à couper les tubes de produits.
De manière contre-intuitive, les moins de 35 ans, qualifiés de « génération climat », admettent plus souvent avoir du mal à prendre ces nouvelles habitudes (49% contre 24% des 50 ans et plus). Ils associent aussi davantage les écogestes dans la salle de bain à des contraintes plutôt qu’à des choix idéologiques (44% des moins de 35 ans contre 23% des 50 ans et plus).
L’engagement environnemental des plus jeunes dans la salle de bain se traduit davantage par des pratiques d’achat.
Les 18-34 ans ont en effet déplacé leur combat dans leur consommation : 

• 75% des 18-34 ans privilégient l’utilisation de produits réutilisables vs jetables,
• 67% des produits solides vs liquides,
• 64% des produits provenant du vrac,
• 54 % des produits non rincés.
• 48% des jeunes utilisent toujours au moins un de ces types de produits contre 29% des seniors.