Les entreprises de cosmétiques innovent régulièrement pour adapter leurs produits aux aspirations et besoins du consommateur.
Conformément au règlement européen spécifique aux produits cosmétiques (1223/2009), la fabrication et la mise sur le marché des produits de beauté et de bien-être sont strictement encadrées afin d’assurer « un niveau élevé de protection de la santé ».
Ainsi, l’évaluation de la sécurité des ingrédients est une des étapes incontournables précédant la fabrication du produit fini, dont la sécurité est également obligatoirement évaluée avant la commercialisation. L’objectif est donc de vérifier que chaque produit est sûr, dans des conditions d’utilisation normales, quelle que soit la population à qui il est destiné.
L’engagement des fabricants pour la sécurité n’exclut pas le contrôle des autorités. En France, ces contrôles sont réalisés par les autorités chargés de la protection des consommateurs (DGCCRF) des questions sanitaires (ANSM) et des douanes. A l’échelle européenne, le Comité Scientifique en charge de la Sécurité des Consommateurs évalue régulièrement la sécurité des ingrédients et ses avis peuvent conduire à adapter la réglementation européenne.
Au-delà des contrôles de sécurité préalables à la commercialisation des cosmétiques, le système dit de cosmétovigilance organise notamment la communication des effets indésirables dont les fabricants ou les importateurs et les distributeurs auraient connaissance.
Ces procédures de sécurité et de contrôle, encadrées par la réglementation européenne - reconnue pour être la plus stricte au monde – contribuent à ce qu’en moyenne, depuis 2013, pour 10 millions de produits vendus seulement 1 cas d’effet indésirable grave.