Environnement

Economie circulaire : les bonnes pratiques du secteur cosmétique

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Les entreprises cosmétiques sont pleinement conscientes de leur responsabilité dans la protection de l’environnement. Beaucoup de membres de la FEBEA sont engagés dans une démarche positive d’économie circulaire, autour de trois enjeux principaux.

Le premier enjeu est d’éco-concevoir les produits et de favoriser l'utilisation durable des ressources. L’éco-conception des formules, des produits et des emballages permet de réduire les impacts négatifs. Le deuxième enjeu consiste à fabriquer durablement pour réduire l’empreinte environnementale - 1/4 des entreprises limitent leur consommation d’énergie et développent activement les énergies renouvelables. Enfin, promouvoir une consommation responsable : bien que les emballages cosmétiques ne représentent en France que 2% des 5 millions de tonnes d’emballages mis sur le marché chaque année, des progrès doivent encore être accomplis, notamment pour améliorer le geste de tri des produits cosmétiques.

Face à ces enjeux majeurs, la FEBEA observe de multiples exemples concrets d’initiatives vertueuses des entreprises du secteur cosmétique. En voici quelques exemples.

Rapporter au magasin son flacon vide de parfum et bénéficier de 20 % de réduction. Sephora France propose, depuis 2010, de recycler les flacons de parfums vides et d’offrir un coupon de réduction sur un nouvel achat de parfum. Une initiative forte dans le recyclage des flacons. En 2017, plus d’un million de flacons de parfums ont ainsi pu être recyclés. Au total, ce sont plus de 53 tonnes de CO2 qui ont été économisés.

Promouvoir l’écorecharge pour remplir son produit directement chez soi. L’Occitane propose depuis 2008 à ses clients les produits phares de la marque en écorecharge. Une action à fort impact : en 2018, ce sont 124 tonnes de matière plastique qui ont pu ainsi être économisées. L’objectif d'ici 2025 : 100 % de ses produits en plastique recyclé, et l’élargissement de son programme TerraCycle à l’ensemble de ces magasins.

Créer des gestes « ressource » en magasin. Le groupe Clarins a été le premier à imaginer dès 1992 une fontaine à parfum « La Source Mugler », permettant d’obtenir 5 à 6 réemplois par flacon. Bénéficiant d’un bonus économique sur leurs achats, les clients ont développé un véritable geste « ressource ». Cette mesure a permis d’économiser notamment plus de 22 millions de bouteilles.

Informer sur les gestes de tri. Le site Garnier du groupe L’Oréal diffuse sur son site Internet de nombreux conseils sur les gestes simples de tri à effectuer au quotidien. Des changements de comportement permettant par exemple d’économiser jusqu’à 50 % d’eau consommée en moins.

Ces bonnes pratiques visent à promouvoir de nouveaux modes de production et de consommation plus responsables pour la planète, avec pour objectif de minimiser l’impact environnemental lié à la fabrication et à la consommation de produits cosmétiques.

Autant de solutions pour progresser ensemble et faire face aux défis de demain.

Retrouvez le 1er livre blanc sur l’économie circulaire dans le secteur cosmétique publié en mars 2018, avec les 120 bonnes pratiques de 57 marques cosmétiques.

 

TELECHARGER LE LIVRE BLANC DE LA FEBEA

 

 

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