Plus particulièrement destiné aux TPE-PME du secteur, il passe en revue, à travers 7 produits emblématiques, les principaux enjeux de la cosmétique en matière de recyclage des emballages. Il identifie les bons réflexes et délivre des conseils pratiques en faveur de la recyclabilité, permettant ainsi à l’ensemble du secteur de poursuivre et d’amplifier les efforts entrepris.
Aujourd’hui, 64% des consommateurs de produits cosmétiques classent spontanément la recyclabilité comme premier critère d’un emballage respectueux de l’environnement1. Et 81% des Français souhaitent s’engager pour réduire l’impact environnemental et sociétal des produits2. Sensible à cet enjeu, l’ensemble du secteur cosmétique a déjà réalisé d’importants efforts en matière de recyclabilité de ses emballages : aujourd’hui, près de 80% des emballages des produits cosmétiques (verre, carton, acier ou aluminium) se trient et se recyclent. Concernant les emballages en plastique, les bouteilles et flacons peuvent déjà se trier sur le tout le territoire. Grâce à l’extension des consignes de tri, les autres emballages plastiques (pots, boîtes, tubes, poches souples, films…) pourront être triés d’ici la fin de l’année par 50% des Français, jusqu’à la généralisation à horizon 2022-2023. D’où l’importance d’améliorer toujours plus la recyclabilité de chacun de ces emballages.
FLACON DE SHAMPOOING, PALETTE DE MAQUILLAGE … 7 PRODUITS PASSÉSAU CRIBLE DE LA RECYCLABILITÉ
Pour accompagner dans cette dynamique toutes les entreprises cosmétiques, et plus particulièrement les PME et TPE, la FEBEA et Citeo ont élaboré ensemble un guide pratique à leur intention.
Ce guide, « Concevoir pour mieux recycler en France » propose un ensemble de solutions concrètes pour améliorer la recyclabilité de sept produits types, emblématiques de la cosmétique : du flacon de shampoing à la palette de maquillage, en passant par le tube de crème ou le pot de crème, chaque contenant peut poser des problèmes particuliers de recyclage… à moins qu’il ne soit, dès le départ, conçu en tenant compte des bonnes pratiques, listées dans ce guide.
Par exemple, il est préférable d’utiliser des tubes mono-matériaux plutôt que des tubes avec une barrière en aluminium, pour qu’ils soient ensuite recyclés. Ou encore, en limitant la présence de miroirs (non recyclables) dans les palettes de maquillage. Chaque problématique potentielle se voit ainsi proposer une solution concrète, adaptée aux contraintes spécifiques de la beauté. Le guide met également en avant les outils d’autodiagnostic de Citeo permettent de faire le point et d’identifier des axes de progrès sur la recyclabilité et l’impact environnemental des emballages : faire le point sur la recyclabilité et l’impact environnemental de ses emballages (Tree), passer en revue l’ensemble du cycle de vie de l’emballage (Feel) ou réaliser le bilan environnemental de son emballage (Bee) « Améliorer la recyclabilité des emballages est une priorité des entreprises cosmétiques, explique Patrick O’Quin, président de la FEBEA. Ce guide vise à partager avec toutes les PME et TPE du secteur, qui représentent plus de 80% de nos adhérents, les bonnes pratiques existantes et à permettre à chaque entreprise d’accélérer dans sa démarche de responsabilité environnementale ».
« Choisir des emballages recyclables ou réemployables, intégrer de la matière recyclée, éviter le suremballage… Il existe une forte attente des consommateurs à l’égard des entreprises, pour éco-concevoir les emballages. Ce guide permet de franchir un pas de plus vers notre objectif de 100% de solutions pour tous les emballages. Toutes les entreprises du secteur de la cosmétique, qui souhaitent s’engager, auront la possibilité de mettre la recyclabilité de leurs emballages au cœur de leur problématique de conception », explique Jean Hornain.