Plus qu’être belles, les femmes recherchent de la confiance en elles : en étant moins enclines à ressembler aux top modèles, elles sont surtout en quête d’elles-mêmes. Plus qu’être belles, se « sentir » belles est le nouveau graal.
Une des manifestations de cette quête, diraient certains, est pourtant contredite par des courants comme le body shaming et autre revenge porn, sorte de vengeance et de dénonciation des corps qui ne seraient plus conformes et suffisamment beaux !
Oui mais nous assistons pleinement à des contrefeux du body shaming, comme en témoigne le film Embrace de Taryn Brumfitt qui montre que l’on peut développer une acceptabilité sociale et personnelle de nos changements corporels.
Ce nouveau mouvement, plus global, s’incarne dans la body positivité. C’est une incitation au respect et à la reconnaissance de ce que la femme est, comme telle. Plutôt que de stigmatiser les formes de la femme, il est alors valorisé qu’aucune femme n’est comparable à une autre, et qu’elle est une source de vie, de beauté et de bonté.
Reconnaissons alors plus globalement un vrai droit au bien-être, fondé sur l’acceptation de sortir des devoirs, entre autres d’être belle, au sens juste « physique ».
Ce droit au bien-être est aussi fondé sur une nouvelle ère du rapport à soi et à la planète, qui monte dans notre société.
Se sentir belle, avec son corps tel qu’il est, en mots, en images et en gestes.
Se sentir belle selon sa propre culture et non plus selon les normes masculinistes.
Se sentir belle en respectant son intégrité physique et morale.
Se sentir belle, enfin, dans une beauté éco-durable. Pour une harmonie entre soi et la nature. Pour une acceptation du changement pour bien vivre et bien vieillir.