UN TOURNANT FONDATEUR POUR LA PARFUMERIE ARTISTIQUE
En 1925, les grands noms de la parfumerie française,

réunis au sein du Syndicat de la Parfumerie Française (à l’origine de la FEBEA), inaugurent un pavillon dédié au parfum au cœur de l’Exposition internationale. La parfumerie française ne se contente plus d’être un
fleuron des industries de luxe françaises, mais s’élève au rang d’art à part entière, alliant subtilement fragrances novatrices et esthétisme de la présentation. Pour la première fois, les flacons ne relèvent ni du verre ni de la parure, ils deviennent des œuvres contemplatives et trouvent un écho particulier dans l’architecture du Pavillon et le style Art déco de l’exposition.
Tristan Hinschberger, historien et doctorant à l’École du Louvre, dont la thèse sur les liens entre les arts
décoratifs et la parfumerie au début du XXe siècle est financée par le Fonds de Dotation Per Fumum rappelle que :
L’Exposition de 1925 permet d’affirmer aux yeux du public l’appartenance du parfum au domaine des arts décoratifs. L’exposition Universelle de 1900 à Paris permet à l’industrie de la parfumerie de montrer pour la première fois que la présentation de ses produits relève bien d’un travail artistique mais il faudra attendre 25 ans et la fin de la première guerre mondiale pour que les timides expérimentations de 1900 s’assument et se développent pleinement dans un pavillon indépendant. Ici, les parfums, presque invisibles dans les stands qui font la part belle à une décoration épurée et luxueuse, s’inscrivent dans le courant art déco contemporain grâce à leur géométrie, leur contraste de couleur or et noir, et leur rejet de toute décoration superflue. Le parfum incarne ainsi parfaitement l’esprit de la philosophie Art déco, qui visent à allier fonctionnalité et esthétisme tout en rendant l’art décoratif accessible au plus grand nombre
UN HÉRITAGE VIVANT, UN SUCCÈS MONDIAL
La création du pavillon indépendant de la Parfumerie lors de l’exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris, constitue un marqueur de l’histoire de la parfumerie française. Cent ans plus tard, l’esprit visionnaire de 1925 se confirme. Le savoir-faire français en matière de parfum est plus que jamais reconnu à travers le monde. En 2024, les exportations françaises de parfums atteignent un montant record de 8 milliards d’euros, en hausse de 13,6% par rapport à 2023. En seulement cinq ans, les exportations de parfums français ont plus que doublé.
Bien plus qu’un produit, le parfum est un symbole, véritable vecteur du soft power français. Il incarne l’excellence
et la créativité d’une industrie qui continue de séduire à travers le monde.
« Le parfum reflète une vision du monde et constitue un art de vivre à la française qui parle aux consommateurs du monde entier, affirme Emmanuel Guichard, Délégué général de la FEBEA. Notre industrie incarne une excellence qui puise dans un siècle d’histoire tout en se projetant dans les défis contemporains. C’est cette alchimie entre tradition et modernité que
nous tenons aujourd’hui à célébrer. »
Le centenaire de 1925 n’est pas un simple anniversaire : il est une invitation à regarder le parfum comme un art
complet, hier comme aujourd’hui.

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